lundi 28 septembre 2009

Le sort s'acharne...

Pour la quatrième semaine consécutive je suis à plat, vidé, enfin quand je dis moi, il s'agît plus exactement de mon pneu arrière...

Incroyable, cela ne m'était encore jamais arrivé une pareille série noire. Par trois fois de superbes épines sont venues se planter dans mon pneu et traverser ma chambre à air. Heureusement pour moi elles étaient tellement grosses qu'elles sont restées planté dedans et du coup le pneu s'est dégonflé tout doucement, me laissant le temps de finir mes sorties, à part hier où j'ai été contraint de regonfler un peu à deux reprises. La quatrième fois je ne suis pas sûr mais je pense qu'il s'agît d'un défaut de la valve, là encore une petite fuite dont je ne me suis d'ailleurs aperçu que le lendemain comme pour les autres (sauf celle d'hier bien entendu).

Cela ne m'a donc pas empêché de faire de belles sorties ces dernières semaines et celle d'hier était du même acabit. Un très beau parcours qui pour une bonne part se confondait avec celui de la semaine dernière mais avec malgré cela beaucoup de découvertes.

Le parcours était très vallonné, pour ne pas dire plus et très technique, à ne pas forcément mettre sous toutes les roues. D'ailleurs sur les derniers kilomètres j'ai entendu beaucoup de plaintes, des riders qui se plaignaient des nombreux portages successifs. Voilà bien une chose qui me gâche une sortie encore plus qu'un balisage défaillant ou un kilométrage largement sous estimé, des portages à n'en plus finir, des qui cassent bien les pattes, des qui te font te demander si tu t'es pas planté au départ, si t'es pas sur le parcours fléché pour la randonnée pédestre en fait...

Il n'en reste pas moins que je recommande chaudement cette rando pour ses futurs éditions. Je la place entre une Rochefortiche et une Bouchemaine, c'est tout dire...

J'en profite pour dire un grand merci aux organisateurs, participants et spectateurs qui partagent avec nous leurs photos, c'est toujours aussi sympa de se revoir, souvenir, souvenir...

dimanche 20 septembre 2009

En fait, si...

Comme prévu au programme du team, ce matin, direction Haute-Goulaine.

Réveil un peu difficile mais sans plus malgré une soirée fort sympathique avec Juju, sa chère et tendre et un de leurs amis.

Debout à sept heures avec comme objectif d'être à huit au départ. Le sort en a malheureusement décidé autrement, au moment de charger le spad dans l'auto, je m'aperçois que mon pneu arrière est à plat, super juste avant de partir...

Un quart d'heure après, tout est chargé dans le vésicule (je n'ai jamais été aussi vite à remplacer une chambre à aire, heureusement que j'en avais réparé deux la semaine dernière...).

Arrivé à Haute-Goulaine un poil plus de vingts minutes après, je découvre les parcours qui s'offrent à moi, cinquante ou soixante-deux. Je décide de ne rien décider et de voir à quel moment on me demandera de choisir et dans quel état de forme je serai alors. Je m'équipe, j'enfourche mon fidèle destrier et c'est parti pour quelques heures de pédalage.

Les dix premiers kilomètres s'étalent dans les bois, vignes et marais alentours, un tracé qui apparaît déjà technique bien que peu valonné (et certains s'en plaignent déjà, je les entend maugréer lorsqu'ils me doublent, ben oui ils me doublent et alors, rira bien qui aura encore des jambes dans une heure ou deux car la direction que nous suivons nous entraîne vers du beaucoup plus costaud, les coteaux de la Sèvre du côté de Chateau Thébaud et la Haye Fouassière).

Les paysages sont très agréables, le temps impeccable, ni trop chaud ni trop froid et pas d'eau, même les dernières pluies pourtant assez abondantes n'ont pas réussi à transformer les chemins en bourbiers, tout est sec ou caïman. Mais voilà que s'annoncent les bords de sèvre et les montés se succèdent, heureusement suivies de belles descentes que nous arrivons parfois à prendre à bonne allure. Parfois car une autre rando se déroule sur le même terrain de jeu mais pas dans le même sens... Cela me sauvera la vie un peu plus loin car au beau milieu de l'une d'elles je vais tomber nez à nez avec un tronc en plein travers du chemin, juste à hauteur de ma tête et après un petit virage sans visibilité. Sans la hantise d'une éventuelle confrontation avec un autre VTTiste ou marcheur j'aurais certainement été largement plus vite et mal. Un gros manque d'avertissement sur ce coup là. Pourtant le reste du parcours était bien balisé (comme quoi c'est possible).

Le choix de la longueur de la sortie arrive enfin, j'en suis à trente et il me faut me décider entre cinquante et soixante-deux. Le ravito avalé en quatrième vitesse à une sale tendance à me cailler sur le jabot et je suis assez loin de la maison, il serait sans doute plus raisonnable de partir sur le moins long, ce sera bien pour ce matin. A peine le temps de le dire et me voici à quarante et je vois débouler ceux qui ont choisi le plus long, l'espace d'un instant je me dis que j'aurais pu choisir cette option également mais mieux valait la jouer fine.

La suite me donnera amplement raison, les kilomètres défilent et voici que j'approche du but, mon compteur que je considère comme fiable (au moins pour ce qui est des distances parcourues) m'indique cinquante mais l'arrivée n'est pas en vue. Non seulement elle n'est pas en vue mais je vais encore rouler presque cinq bornes de plus avant de revoir la salle et Titine.

En fait il y a une chose que je déteste, peut-être pas plus mais au moins autant qu'un balisage minable, c'est un kilométrage au lance pierres. Surtout que ce petit supplément s'est révélé bien costaud et en plus commun avec les plus petits tracés ce qui fait que ça bouchonnait beaucoup.

Je garde malgré tout une bonne image de cette randonnée, que je ne referai sans doute pas l'année prochaine puisqu'elle tombe le même week-end que les Roch's. Je vous la recommande tout de même. Au final, cinquante cinq kilomètres en trois heures, presque la même chose que la semaine dernière sur un parcours plus exigeant, on tient le bon bout.

dimanche 13 septembre 2009

Que d'aventure...

Je ne sais pas vous mais moi rien ne m'agace plus qu'un balisage de daube sur une randonnée (si, quatre-vingt dix pour cent de bitume et le reste en terre).

Pas plus tard que ce matin, j'y ai encore eu droit...

Parti de chez moi de bon matin (soit vers huit heures, ce qui est déjà pas mal pour un dimanche matin je trouve), je me fait une petite liaison vers le départ de la randonnée sur laquelle j'ai jeté mon dévolu. Dix bornes plus tard, j'éprouve déjà des difficultés à trouver la salle. Des marcheurs m'indiquent enfin que je ne suis qu'à une encablure de mon objectif mais hélas que eux aussi sont déjà paumés faute de balisage suffisant (mauvais présage).

Une fois la salle trouvée, pas une carte, pas un plan, pas un itinéraire d'affiché, super pour faire un choix de parcours... Tant pis, je verrai bien en route. Sur le journal gratuit qui nous annonce les randos du coin chaque semaine, j'ai lu qu'il devrait y avoir un vingt et un quarante cinq ? Ce dernier sera peut-être un peu costaud mais on verra bien une fois lancé selon la forme...

Me voici donc chevauchant mon fidèle destrier sur la piste (ou plutôt le jeu de piste), le balisage s'avère effectivement aussi peu efficient et présent pour nous VTTistes que pour les marcheurs. Heureusement je suis sur mes terres...

Cinq kilomètres plus loin, j'ai parcourus le même circuit qu'il y a quinze jours et la bifurcation que l'on me propose ne me dit rien qui vaille, si j'en crois mon sens inné de l'orientation, par là il ne me faudra pas plus de trois quarts d'heure pour être de retour à mon point de départ... Mais qu'est-ce que c'est que ce bronx ?! Je n'ai pourtant vu aucune pancarte avant celle-ci. Il doit y avoir une variante c'est pas possible, je décide donc de continuer un peu et quelques hectomètres (comme ils disent sur le tour de France, parce qu'il n'y a que là qu'on cause comme ça) plus loin je tombe sur un autre type de balise... Ha je savais bien qu'il y avait une variante ! Ca doit être un trente ou le quarante cinq...

La physionomie du parcours change du tout au tout, mes repères disparaissent, enfin de la nouveauté, autant pour moi les gars finalement elle n'est pas si mal vot' rando, voire même franchement bien, je découvre des chemins insoupçonnés, des bois et des parcs improbables aux singles tortueux et vallonnés, joueurs et sauteurs, que du bonheur et ça dure !

Encore une quinzaine de bornes et voici une bifurcation, à gauche trente cinq ou cinquante et un, à droite vingt cinq, quarante cinq ou soixante et un (je ne m'attendais pas à un pareil choix mais bon, on ne va pas se plaindre ?). Un rapide calcul, j'ai déjà dix bornes allé et dix retour, le quarante cinq me semble plus que raisonnable mais j'ai les jambes et au pire je couperai à travers en revenant par chez moi. Le choix auquel je m'attendais depuis le départ est vite fait, ce qui me surprend un peu plus, ceux sont les initiales du club organisateur qui n'ont rien à voir avec la ville d'où je suis parti ?...

Les kilomètres suivants me font vite oublier mes interrogations, un pur régal de VTTiste mais bien vite (enfin une heure plus après quand même) la dure réalité se rappelle à moi, me voilà arrivé au bout du balisage que je suivais depuis près de deux heures et je ne suis pas du tout dans la bonne ville... Cinq kilomètres après le départ, j'ai suivi le marquage d'une deuxième randonnée qui croisait celle que j'avais commencé.

Au final je ne regrette rien, j'ai découvert un nouveau terrain de jeu et j'ai fait soixante bornes à un bon rythme (dix-huit et demi), pour moi... mais j'ai sûrement échappé au pire car j'aurai pu faire bien plus de chemin sur l'autre rando et me retrouver cramé. Tout ça à cause du balisage nullissime de la première organisation.