dimanche 20 septembre 2009

En fait, si...

Comme prévu au programme du team, ce matin, direction Haute-Goulaine.

Réveil un peu difficile mais sans plus malgré une soirée fort sympathique avec Juju, sa chère et tendre et un de leurs amis.

Debout à sept heures avec comme objectif d'être à huit au départ. Le sort en a malheureusement décidé autrement, au moment de charger le spad dans l'auto, je m'aperçois que mon pneu arrière est à plat, super juste avant de partir...

Un quart d'heure après, tout est chargé dans le vésicule (je n'ai jamais été aussi vite à remplacer une chambre à aire, heureusement que j'en avais réparé deux la semaine dernière...).

Arrivé à Haute-Goulaine un poil plus de vingts minutes après, je découvre les parcours qui s'offrent à moi, cinquante ou soixante-deux. Je décide de ne rien décider et de voir à quel moment on me demandera de choisir et dans quel état de forme je serai alors. Je m'équipe, j'enfourche mon fidèle destrier et c'est parti pour quelques heures de pédalage.

Les dix premiers kilomètres s'étalent dans les bois, vignes et marais alentours, un tracé qui apparaît déjà technique bien que peu valonné (et certains s'en plaignent déjà, je les entend maugréer lorsqu'ils me doublent, ben oui ils me doublent et alors, rira bien qui aura encore des jambes dans une heure ou deux car la direction que nous suivons nous entraîne vers du beaucoup plus costaud, les coteaux de la Sèvre du côté de Chateau Thébaud et la Haye Fouassière).

Les paysages sont très agréables, le temps impeccable, ni trop chaud ni trop froid et pas d'eau, même les dernières pluies pourtant assez abondantes n'ont pas réussi à transformer les chemins en bourbiers, tout est sec ou caïman. Mais voilà que s'annoncent les bords de sèvre et les montés se succèdent, heureusement suivies de belles descentes que nous arrivons parfois à prendre à bonne allure. Parfois car une autre rando se déroule sur le même terrain de jeu mais pas dans le même sens... Cela me sauvera la vie un peu plus loin car au beau milieu de l'une d'elles je vais tomber nez à nez avec un tronc en plein travers du chemin, juste à hauteur de ma tête et après un petit virage sans visibilité. Sans la hantise d'une éventuelle confrontation avec un autre VTTiste ou marcheur j'aurais certainement été largement plus vite et mal. Un gros manque d'avertissement sur ce coup là. Pourtant le reste du parcours était bien balisé (comme quoi c'est possible).

Le choix de la longueur de la sortie arrive enfin, j'en suis à trente et il me faut me décider entre cinquante et soixante-deux. Le ravito avalé en quatrième vitesse à une sale tendance à me cailler sur le jabot et je suis assez loin de la maison, il serait sans doute plus raisonnable de partir sur le moins long, ce sera bien pour ce matin. A peine le temps de le dire et me voici à quarante et je vois débouler ceux qui ont choisi le plus long, l'espace d'un instant je me dis que j'aurais pu choisir cette option également mais mieux valait la jouer fine.

La suite me donnera amplement raison, les kilomètres défilent et voici que j'approche du but, mon compteur que je considère comme fiable (au moins pour ce qui est des distances parcourues) m'indique cinquante mais l'arrivée n'est pas en vue. Non seulement elle n'est pas en vue mais je vais encore rouler presque cinq bornes de plus avant de revoir la salle et Titine.

En fait il y a une chose que je déteste, peut-être pas plus mais au moins autant qu'un balisage minable, c'est un kilométrage au lance pierres. Surtout que ce petit supplément s'est révélé bien costaud et en plus commun avec les plus petits tracés ce qui fait que ça bouchonnait beaucoup.

Je garde malgré tout une bonne image de cette randonnée, que je ne referai sans doute pas l'année prochaine puisqu'elle tombe le même week-end que les Roch's. Je vous la recommande tout de même. Au final, cinquante cinq kilomètres en trois heures, presque la même chose que la semaine dernière sur un parcours plus exigeant, on tient le bon bout.