lundi 26 avril 2010

La même en couleur...


Dieu que c'est difficile, pourquoi m'afflige-je pareille torture ?

En me couchant samedi soir je me faisais déjà la réflexion, le deuxième maxi hamburger était peut-être de trop, oui mais il était tellement bon...

Dimanche matin en me levant je continuais de me faire cette même réflexion mais cette fois sans plus aucun doute. Tant pis, réveil à sept heure, petit dèj' parce qu'il le fallait bien et direction Tillières. Après une édition deux mille neuf très réussie tant au niveau du parcours qu'à celui des sensations je ne pouvais pas manquer le rendez-vous cette année.

Huit heures moins dix, mais où est-ce que j'ai fichu ce sacré compteur ? Je ne vais pas aller rouler sans, c'est pas possible... mais au bout de dix minutes à retourner le garage dans tous les sens, bredouille, pas l'choix...

Huit heures trente, j'ai l'fessier qui cherche sa place sur ma Xo et le contenu de l'estomac qui se demande s'il n'aurait pas plus vite fait de contredire Newton que de suivre sa loi, ça va être dur, très dur, en plus la météo n'est pas de la partie, ciel bas, voire un peu de brume et un petit vent frais qui m'oblige à endosser le coupe vent...

Le départ se fait à l'opposé de l'année dernière mais à peine sortie du bourg, je retrouve les même vignes, gare, j'ai flingué mon dérailleur ici même il y a un an, les sarments aiment bien se prendre dans les pédales, roues et autres chapes.

Je n'arrive pas à pousser le rythme, je reste scotché sur le mode échauffement et je commence à me demander quelle distance je vais faire, en plus je n'aurai pas mon compteur pour me guider dans mon choix. Allez, on appuie, il faut pas lâcher le morceau sinon autant rentrer de suite.

J'ai du mal à estimer ma vitesse, le premier ravito est passé et je pense qu'il ne devait pas être loin des vingt bornes, mon horloge interne est assez fiable de ce côté là même si aujourd'hui il a fallut se forcer un peu pour l'avaler mais toujours rien à faire pour accélérer, je crains que la distance ne s'impose plus que je ne la choisisse...

Heureusement le temps s'est amélioré, le soleil a fait son apparition, quelques degrés de plus font du bien aux muscles et au moral, même si le vent qui a chassé les nuages ne facilite pas le roulage.

Depuis quelques minutes j'ai pris la roue d'un collègue qui venait de me dépasser et j'arrive à lui coller aux basques, je me sens de mieux en mieux, sans doute la barrière des vingts n'y est-elle pas étrangère. Mon ami le lièvre a bien senti ma présence et son rythme est soutenu, je pense que j'ai refais un peu de mon retard du début, j'arrive même à le remonter et à le doubler par moments.

Voilà enfin la bifurcation tant attendue (par moi en tous cas) car si le circuit de vingt cinq s'est séparé dès le départ des autres, les trente cinq, quarante, quarante sept et cinquante cinq se sont suivis jusqu'à maintenant. Mon co-rider lui aussi se tâte, mais pas pour les mêmes raisons, il n'était pas seul en partant mais il ne sait pas ce que ses compagnons de route vont choisir. Il me répond que nous en sommes à trente quatre d'après son compteur et qu'il est dix heures et demie. les deux plus longs parcours tournent à gauche et nous décidons tous les deux de suivre cette direction, ce ne sera pas le cinquante cinq mais au moins aurons nous fait le quarante sept ce matin.

Je prends la tête cette fois. Comme c'est le cas depuis le départ je reconnais mais à l'envers le circuit de l'année dernière. Au bout d'une heure environ, je sens la fringale qui pointe le bout de son nez et d'après ce que j'en vois il nous reste encore un bon moment à pédaler, je n'y comprends pas grand chose d'ailleurs, nous devrions déjà être arrivé. Je décide donc de faire une pause goûter et laisse filer mon partenaire du jour, je le retrouverai à l'arrivée, nous aurons vraiment roulé de concert jusqu'au bout.

Je reprends donc les chemins seul mais avec un regain d'énergie bienvenu car le vent à continuer de se lever et je l'ai maintenant régulièrement pour ne pas dire tout le temps en face et cette rando qui n'en finit pas...

Après une demie heure c'est enfin le clocher de Tillières qui pointe le bout de sa flèche et qui marque l'arrivée. Je ne sais pas où j'ai raté le panneau mais finalement j'ai roulé cinquante cinq kilomètres. L'année dernière sur le même parcours j'avais mis trois heures, cette fois-ci, trois heures trente environ, ce qui n'est déjà pas si mal.

Décidément j'aime bien cette rando des Till'pattes.

samedi 24 avril 2010

Enfin...


On n'y croyait plus, cette date était-elle définitivement maudite ? Alors quel bonheur de se lever et de voir ce magnifique ciel bleu au dessus de La Renaudière, sans un nuage, on en aurait presque essuyé une larme mais non quand même, on est des hommes oui ou crotte (encore que là ça fait qu'à moitié viril comme expression) ?

Neuf heures comme prévu, J'pette et Jason arrive devant la maison, j'aime la ponctualité, 'm'ont l'air en forme les p'tits loups. Pour moi c'est un peu moins évident, la nuit n'a pas été très longue et la soirée plutôt réussie, donc...

Nous voilà inscrits, vite fait bien fait, trois distances s'offrent à nous, vingt, trente ou quarante (j'vous passe les décimales). Mes deux coéquipiers sont prudents, ils choisissent le trente.

Premières difficultés, le flèchage est très mal fait, nous commençons à chercher notre chemin à peine parcouru un kilomètre, cela n'augure pas que du bon (et la suite le démontrera d'ailleurs).

Comme d'habitude, le circuit nous dirige vers le raidillon de Mon Canada, célèbre casse pattes du Renaudin mais juste avant nous gratifie d'une belle descente technique à souhait en dévers sur l'herbe humide puis bien raide (à renouveler à n'en pas douter). Bonnes sensations dans le coup de cul que j'efface au milieu quasiment jusqu'au sommet. La suite du parcours nous emmène après avoir traversé la Moine, vers le chemin des fortunes, le bas de Montfaucon, montée de la petite rampe (sur le grand s'il vous plaît, je ne pensais même pas que c'était possible) puis on rejoint le circuit du haut de Saint Germain pour revenir finalement sur Montfaucon, le moulin de Robat, le p'tit bois (détrempé et boueux comme d'hab') et retour classique par derrière le petit étang.

Une très jolie randonnée pour finir, malgré de grosses lacunes de fléchage et un ravito très mal positionné à douze bornes environ sur le trente trois qui en mesurait finalement trente huit (et nos errements n'expliquent pas à eux seuls le gros écart), heureusement que les deux loulous n'avaient pas opté pour quarante.

Une chose est sûre, l'année prochaine j'en serai, cette édition a effacé tous les mauvais souvenirs des années passées.

jeudi 15 avril 2010

Pas facile la reprise...


Comme prévu première sortie "familiale", c'est le moins que l'on puisse dire...

Marie était pourtant motivée mais ce sacré vent aura eut raison de son bel allant. Après trois kilomètres elle m'annonçait qu'elle préférait faire demi tour pour être sûr de pouvoir rentrer face au zéphir, ce qu'elle fit fort courageusement car la bise était froide et bien de face.

Pas diable donc comme reprise, mais c'est agréable aussi de rouler en ne se préoccupant que du sourire de sa fille...

Lundi, après un bon repas, une petite balade à pied et la bénédiction de ma moitié, je décidais de me faire ma première vraei sortie de l'année. Le même parcours que celui prévu la veille (autour des étangs de Villedieu) avec une petite rallonge pour profiter du beau ciel bleu.

Au final et malgré un sérieux vent de face ou trois quart sur une grande partie du chemin et quelques incartades en terre inconnue pour explorer de nouvelles possibilité de rando, vingt neuf kilomètres en une heure trente et une fringale au vingt cinquième pour cause de j'avais pas prévu de rouler autant en partant.

Bien sûr je suis loin des soixante dix effacés sans trop de problème en fin d'année dernière mais il ne faut pas trop plaindre, c'est moins pire que la reprise il y a un an, qui vivra verra...

samedi 3 avril 2010

Roc'h...

Première inscription aux Roc'h ce jourd'hui.

Comme annoncé par mail aux autres Tabayos il y a quelques semaines, je me suis inscrit aux Roc'h cet après-midi pour ne pas risquer de me retrouver à partir encore plus tard. Les riders qui s'alignent sur le cent ne pourront pas partir avant huit heures zéro cinq, ce n'est déjà pas terrible, alors hors de question de se retrouver sur la deuxième grille pour cause d'inscription tardive.

Je ne connais pas encore mon numéro de dossard, le site des Roc'h n'est pas alimenté en temps réel par le site qui gère les inscriptions semble-t-il, la dernière mise à jour date du premier avril.

La même petite excitation que celle ressentie lors des premières participations aux Folies malviennes monte gentiment. Maintenant que c'est officiel, je vais pouvoir sérieusement penser à l'organisation. Il va falloir attendre un peu (pas trop j'espère) les autres inscriptions pour gérer les préparatifs, mais ça ne devrait être que du bonheur.

En attendant ce gros rendez-vous, demain première sortie de l'année (oui je sais c'est lamentable mais que voulez-vous le boulot, les travaux de la maison et mes vieux os qui ne supportent plus le froid et voilà) et elle sera familiale, vingt cinq bornes pour se dérouiller avec la descendance.