dimanche 25 octobre 2009

Snif...

Six heures et quart, la l'vée du corps, hors de question de me mettre à la bourre comme la semaine dernière et de me retrouver avec le p'tit dèj' qui joue au houla oups dans mon estomac au bout de dix bornes, que nenni mon seigneur, par deux fois l'on ne me prend point à faire la même erreur...

Encore une fois j'ai préparé toutes mes affaires la veille et lorsque moi et mon spad sommes respectivement chargés dans et sur l'auto, me voilà fin prêt à prendre la route en direction de Nuaillé pour sa randonnée du massif forestier du même nom. Il est à peine sept heures, je suis dans les temps, si tout se passe bien je devrais partir vers huit heures moins le quart, ce qui ne devrait pas me faire rentrer trop tard ('y en a une qui va être contente), encore faudra-t-il que j'arrive à bon port et sans trop avoir traîner en route... Pas sûr que cette fois ci j'arrive à nouveau à tenir vingts de moyenne.

Inutile d'arriver trop tôt, je me retrouve à discuter avec d'autres VTTistes en attendant l'ouverture des inscriptions qui n'est prévue qu'à huit heures (et m...). Heureusement les charmantes dames qui vont officier pendant une grande partie de la matinée à la collecte des menus oboles dont les VTTistes, cylotouristes (rien qu' le nom m'amuse... désolé) et autres piétons voudront bien s'acquitter sont des plus prévenantes et activent les choses pour nous permettre de partir sillonner les bois alentours et comme prévu, à moins l'quart je prends le départ.

J'ai hésité un moment sur coupe-vent or not coupe-vent mais la température est décidément on ne peut plus clémente et le ciel absolument pas menaçant, le maillot suffira amplement. Comme à mon habitude je mouline tranquillement pour commencer pendant quelques kilomètres. Cela s'annonce bien, à peine parti me voilà au beau milieu des bois et les chemins forestiers déroulent leurs longs rubans aux senteurs de feuilles mortes, de bois mort et de champignons vénéneux (pas si accueillants que ça finalement) et en plus ce n'est même pas gras, on m'a pourtant mis en garde avant le départ - "Il a bien plus, c'est tout plat, les ch'mins vont être gras !", bof, c'est plat c'est vrai mais c'est nickel propre ?..

Les kilomètres défilent et s'enchainent rythmés par des passages entre les arbres sur des singles glissants à cause des racines et de la boue qui fait son apparition dès que l'on s'écarte du droit chemin, les vingts premiers sont avalés en tout juste une heure, conforme à mes espérances mais je reste prudent, le final de la semaine dernière s'est avéré un peu difficile tout de même. Le premier ravito ne se présentera qu'au bout de soixante-dix-huit minutes (allez, allez, un p'tit effort pour se remémorer la fameuse règle de trois !), un peu tard à mon goût et les bénévoles qui sont là ne m'en annonce qu'un autre sur ma route, ça va être dur, très dur !

Me voilà reparti, ça déroulent toujours mais plus pour longtemps, eh ch..., j'ai oublié de relancer mon compteur en repartant, j'ai bien enfumé un bon kilomètre et demi, tant-pis. La physionomie du terrain change donc, radicalement, finis les chemins bucoliques, voilà des trous, partout, pleins d'flotte et/ou de boue, et en plus ça commence à grimper un peu ? Pas mal en fait, pas très raide mais long et surtout tape cul, impossible de maintenir le rythme. Forcément, la forêt de Nuaillé à beau être grande, il a dû être difficile de tracer un quarante cinq, un cinquante six et même un soixante neuf (s'il vous plaît, c'est pas tous les dimanches qu'on en propose, bien du plaisir...) sans en sortir un peu.

Nous (quand j'dis nous en fait ça veut dire moi tout seul, c'est juste une tournure de phrase pour faire genre...) voilà donc désormais entrain de rouler sur les chemins fermiers qui relient les parcelles cultivés aux autres pour la plus grande satisfaction des paysans du coin mais pas de la nôtre, en effet, toutes ces allées sont empierrées, avec tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi, je trouve même à un moment un véritable pavage en autobloquant (sauf qu'à l'inverse de ce que l'on pourrait trouver dans un beau jardin, tous les pavés se disent merde et chacun d'eux fait ressortir au moins un de ses coins) au beau milieu de nulle part, c'est l'enfer du nord en pire j'en suis sûr (j'ai déjà roulé sur des vrais pavés, rien à voir) sous nos roues, j'ai le fessier en compote, les vertèbres qui ne se parlent plus, les cuisses dures comme la pierre à force d'appuyer comme un cinglé pour ne pas stopper et continuer à "survoler" les difficultés, pourvu qu'ça "dur" pas !

En fait, pendant encore une trentaine de kilomètres cela ne va être qu'une succession de ces secteurs cassants, de traversées de champs dans l'herbe fraîchement... pas coupée au profil défoncé par les sabots des vaches, d'ornières glissantes et crapoteuses et de longues ascensions. Et oui, ils ont fini par en trouver, du côté de Coron. Là j'en suis sûr ma moyenne est flinguée, j'ai beau appuyer, à chaque fois que je jette un oeil au compteur je vois quinze, seize, voire moins... Voilà de quoi en foutre un coup au moral et ce deuxième ravito qui n'arrive toujours pas, on m'a dit qu'il était à Vezin, ah ça y est, j'aperçois enfin le panneau d'entrée, et mais pourquoi on tourne ?

Et c'est reparti, le circuit est peu moins pire mais j'attendais ma petite collation avec une très grande impatience, vingt-six pour le premier (voilà la réponse pour ceux qui seraient encore à chercher le résultat de la règle de trois) et plus du double sans avoir trouvé le deuxième, c'est du grand n'importe quoi ! Ah ! Le voilà enfin, je baffre ma tranche de brioche, mon carreau de chocolat et deux verres de citronnade comme un glouton qui n'aurait rien avalé depuis deux jours et je repars. J'ai maintenant rejoins nombre de participants qui sont partis sans doute plus tard et certainement sur des circuits plus courts. Pendant très longtemps je n'ai rattrapé ni n'est été rattrapé par personne, deux membres du club organisateurs qui refaisaient le marquage au sol (quelle idée aussi de le faire à la chaux avec le temps qu'il a fait hier ! Franchement...) m'ont même indiqué à peu près à mi chemin que j'étais le premier sur le parcours (sans omettre une bonne mise en garde sur la dangerosité des chemins détrempés et très glissants).

Me voilà donc pris dans la foule des vingts et trente-cinq, sans compter les autres. Ca double à qui mieux mieux, ça coince aussi parfois mais ça sent l'écurie comme on dit et j'ai désormais retrouvé les chemins forestiers, roulants. Je vais finir à bloc derrière trois lascars qui ne s'en laissent pas compter, trente-sept à l'heure pendant les dix dernières minutes.

Me voilà enfin arrivé, après un peu plus de trois heures et demie, j'ai bouclé mes soixante-dix kilomètres, voire soixante et onze (et oui, faut pas oublier le compteur pas redémarré). Je regarde ma moyenne, dix-neuf... carrément ça m'troue l'c... j'ai enfin fait un soixante-dix, j'en essuierais presque une larme, snif, snif, mais non, ce n'est que l'eau chaude et bienfaisante de la douche qui coule.

Je ne prends pas le temps de manger (et pourtant ça sent super bon) car une poule au pot m'attend au bercail et il n'est pas trop tard, on va pouvoir la déguster en famille, je craignais le pire pour cette première fois, genre mettre une plombe de plus.

YES !

mardi 20 octobre 2009

J'ai eu chaud...

Sept heures trente, eh merde !

Je comptais bien sur la proximité de mon objectif du jour pour gagner un peu de sommeil ou à tout le moins un peu de cocooning en ce dimanche matin mais là j'ai un peu enfumé le réveil, certes une demie heure c'est pas la mort mais je vais être obligé de courir pour ne pas complètement me décaler et ça s'paiera tôt ou tard...

P'tit dèj' avalé en dix minutes, à peine plus pour me laver les crocs et enfiler mes fringues, une, deux, trois, combien de couches ce matin ? La météo a annoncé cinq et en général il fait toujours deux voire trois degrés de moins par chez nous...

Heureusement tout était prêt depuis hier après-midi, juste le spad a charger sur le porte vélo et ma carcasse dans l'auto... Ouah la vache ! Je ne m'étais pas trompé, ça caille vraiment, première sortie automnale, voire même hivernale, ça change des dernières semaines, il faudra ménager les muscles pendant les premiers kilomètres sinon...

Huit heures et quart, inscrit et prêt à rouler, pas grand monde d'arrivé pour l'instant, le froid y est sans doute pour beaucoup, je commence à mouliner, l'air est glacial, j'ai les doigts gelés et pas seulement eux, tout le reste aussi, les muscles sont durs, le souffle court, ça va vraiment être dur...

Depuis quelques kilomètres je suivais deux riders au rythme proche du mien, si ce n'était la bise qui me fait pleurer les yeux derrière mes lunettes dés que j'accélère un peu ou que le dénivelé passe un tantinet dans le négatif et me brouille la vue m'obligeant à ralentir sous peine de vautrage, je les aurais rattrapé depuis un moment mais voilà qui est fait à la faveur d'une épingle un peu technique suivie d'une petite relance. La discussion s'engage rapidement, ils me sentaient sur leurs basques depuis déjà un certain temps. La température de cette belle matinée ensoleillée est sur toutes les lèvres. Nous allons rouler de concert encore quelques minutes, moi derrière pour ne pas trop me taper l'incruste, mais leur allure ne me convient pas tout à fait. Dans une petite côte je me place en tête histoire de faire un peu l'effort à mon tour mais ils ne suivent pas bien longtemps, irais-je trop vite... on verra bien. A peine le temps de souffler qu'un petit raidillon apparaît au détour d'une nouvelle épingle, celui-là va faire faire mal mais pas question de ralentir, le coeur s'accélère, le sang afflue, je ne sens plus le froid hormis les arpions qui restent cruellement congelés, irais-je trop vite ?..

La pente diminue, nous sommes au sommet d'une petite butte, rien pour s'abriter du petit vent qui balaye les champs nus, je sens mes muscles qui durcissent et une barre en plein milieu du ventre, le voilà le p'tit dèj' avalé trop vite, il m'a rattrapé, une petite brume cache les premiers rayons du soleil, le sol est blanc et je ne tourne plus rond, mes deux ex compagnons sont revenus, puis repartis...

Les kilomètres qui suivent me paraissent longs, interminables, bientôt vingts bornes et toujours pas de ravito, j'ai besoin de m'arrêter un peu, de marcher pour rétablir la circulation dans mes pieds et manger un peu pour me refaire une santé et repartir d'un (je l'espère) bon pied.

Encore six mille mètres avant d'arriver à la pause, bon sang mais je suis à la moitié du parcours, c'est pas vrai qu'il n'y aura qu'un ravito sur un circuit de cinquante et un kilomètres ?!

Je suis vénère, j'avale tout sans dire un mot et je reprends le large. Tiens revoilà les collègues du début, une crevaison, ce n'est pas le premier que je vois entrain de réparer et sans doute pas le dernier, les chemins sont encore jonchés de la taille des haies, et les branches à terre dardent leurs épines traitresses. Ils ont ce qu'il faut, un salut rapide et je poursuit mon chemin, ils ne me rejoindront pas, la petite pause m'a bien requinqué je roule maintenant à une bonne allure...

Le parcours est plutôt agréable dans l'ensemble, pas trop de route, quelques difficultés mais pas trop, un peu de technique, cette randonnée du boudin se révèle plus agréable que dans mon souvenir. Mais qu'est-ce que c'est qu'ce raffut ? Holà, s'il continue à croiser sa chaîne comme ça il ne va pas finir lui, tout à droite d'un côté et tout à gauche de l'autre. Je me permets un petit conseil amical sur le risque de croiser de la sorte et la conversation s'engage, ça fait du bien, j'en profite pour souffler un peu et évoquer des souvenirs communs sur les précédentes randos ? Nous nous séparons bientôt, le quarante cinq file tout droit, je tourne, à nouveau seul. Je finis un peu à bloc avec le secret espoir de le rattraper avant l'arrivée, peine perdue, mais j'en ai remis une petite couche.

Voilà la salle, une bonne odeur de grillade nous accueille, le temps de laver le spad et j'irai me substanter. Un petit kir, un excellent boudin, parfait après quarante neuf bornes parcourues à la moyenne de vingts kilomètres pas heure.

Je récupère ma monture garée devant la porte... pneu avant à plat, j'ai eu chaud, heureusement la voiture n'est pas très loin, décidément c'est la loi des séries.

dimanche 11 octobre 2009

Euh...

L'affiche était alléchante, une randonnée en terres inconnues, la reprise pour certains des Tabayos nantais (oui je sais mais en même temps il n'est jamais trop tard ou trop tôt pour bien faire et quel plaisir de se retrouver ensemble pour rouler) et la venue annoncée d'au moins un angevin...

Rendez-vous fixé par Juju à huit heures et quart, j'ai préparé toutes mes affaires hier, tout était chargé dans l'auto, je m'extrais du lit vers sept heures et à sept heures trente je suis sur la route, quarante minutes si tout va bien pour relier le point de départ et en effet trois quarts d'heure plus tard je suis fin prêt et visiblement bon premier, les autres ne vont sûrement pas tardé à arriver...

Je tourne un peu pour tenter d'en apercevoir un et au bout de cinq minutes je me décide à entrer dans la salle pour voir les parcours proposés et m'inscrire (ce sera ça de moins à faire tout à l'heure et nous serons toujours un de moins à faire la queue), vingts, trente-cinq et cinquante, vu depuis le temps que les collègues n'ont pas roulé, je mise sur le moyen, on verra bien...

Je ressorts et aperçois bien vite Caïus, petite chambre sur son retard et comme pour se défendre il vend sans vergogne et sans délai ses deux camarades qui seront d'après lui bien à la bourre pour cause de pont de Cheviré fermé... mais c'est pas leur route ? bref...

Nous partirons finalement vers neuf heures moins le quart après avoir avalé un café et une tranche de brioche (enfin Caïus et moi car les autres sont arrivés trop tard et toc). Le parc qui sert de point de départ est très agréable, à tester à nouveau à pied en famille peut-être.

Nous voilà donc sur les chemins herblinois, on sent qu'il a plu cette semaine, c'est humide et gras par endroit. Quelques kilomètres seulement après être partis, notre Pierrot pète un câble ou plutôt une des gâchettes de son shifter droit, il ne pourra plus que jouer sur les plateaux, heureusement la chaîne n'est pas trop mal placée, il pédalera un peu dans la choucroute si on trouve des portions roulantes mais il pourra croiser sans risques de casse et ne bloquera pas si de bonnes patates se présentent.

Nous continuons donc en essayant de ménager notre éclopé. Nous ne trouverons pas, ou quasiment, de grosses difficultés, une montée bien caillouteuse, quelques gués mais rien de bien méchant, rien à voir avec ma précédente sortie à Ancenis. Le pauvre Pierrot va connaître un autre déboire sous la forme d'une crevaison et Caïus un gros coup de mou sur la fin du parcours (lui qui se disait prêt pour cinquante fut bien content de n'être parti que sur le trente-cinq). Juju quand à lui à montrer une bonne condition physique, prenant ma roue lorsque j'accélérais un peu et me provoquant sur une ou deux bosses, il n'était d'ailleurs pas loin derrière quand sur les derniers kilomètres nous avons jouté avec des p'tits bonshommes tout de bleu vêtus aux couleurs de Bouygues Telecom (qu'étaient-ils donc venus se perdre par là ?), y compris sur le sprint d'arrivée.

Au final, trente-trois kilomètres à la moyenne hallucinante de dix-sept à l'heure... sans commentaires. Cette rando est idéale pour une reprise ou une sortie entre potes pour s'amuser. Le fléchage était impeccable, un gros bémol sur le repas au retour, inexistant, un sandwich au pâté (rare) à manger debout, bof, bof (je sais qu'on ne vient pas pour ça mais quand même).

dimanche 4 octobre 2009

Dur, dur...

Comment s'améliorer sans pousser un peu plus loin ses limites ? Difficile me direz-vous et dans le même temps il faut ménager la chèvre et le choux (désolé pour l'image), j'entends par là la vie de famille. Il faut faire plus de kilomètres mais ne pas rentrer plus tard pour autant. J'espère bien qu'avec le temps j'y arriverai, allonger les distances sans rallonger les délais mais cela ne se fera pas du jour au lendemain, désolé Mimi...

Ce matin donc pour ménager cette sacrée chèvre et ce fichu choux, je me suis levé à six heures comme si je devais partir bosser (tout en ayant préparé toute mes petites affaires hier soir pour ne pas perdre de temps, même le chargement était fait), puis je me suis tapé une grosse demi heure de voiture pour atteindre Ancenis, car c'est de là que j'avais décidé de partir. Mais rien ne sert de courir, il faut partir à point, car à sept heures du mat' en ce moment... he be il fait encore noir. Du coup je suis parti un peu à l'aveuglette et je me suis déjà planté à peine avais-je parcouru cinq cents mètres, ça commençait fort, tout ça pour gagner du temps et pouvoir rentrer plus tôt tout en ayant roulé au minimum cinquante bornes.

Heureusement, le jour a commencé à poindre rapidement et vers huit heures on y voyait grand clair, juste pour attaquer la première difficulté de la matinée (je ne précise pas grosse car il n'y a eu que ça aujourd'hui). En effet pendant quatre ou cinq kilomètres, le circuit était roulant et plat, idéal pour chauffer les muscles tranquillement mais lorsque j'ai aperçu le mur (the first and not the least), j'ai compris que la matinée allait être longue, très longue.

Pour ceux qui connaissent, tout le parcours a suivi la corniche angevine (qui ici ne s'appelle plus comme ça mais n'en garde pas moins tous les attributs) et je soupçonne les organisateurs de n'avoir eu qu'une seule obsession pour le tracé, tout faire pour qu'à une grosse patate succède un autre bon tubercule... et ils y sont parvenus. Les descentes n'étaient là que parce qu'il n'y avait pas le choix, il faut bien en passer par là pour remonter et les zones de plat juste assez longues pour relier les côtes.

Pour ce qui est des côtes, les chemins sélectionnés étaient ceux qui, bien entendu, partaient du plus bas pour atteindre les sommets avec le critères suivant : être en plein travers de la corniche, surtout pas en biais ce qui aurait eu pour effet de limiter les pourcentages. Depuis plus d'un an, je n'utilisais plus mon petit plateau et je n'en étais pas peu fier, mais ce matin, j'ai remercié le ciel que mon dérailleur accepte encore de faire passer ma chaîne dessus car je n'aurai pas fini autrement.

Parti sur le cinquante-cinq, j'ai finalement opté en cours de route pour le quarante-cinq car je ne me sentais pas de finir avec dix bornes de plus. Au final j'ai terminé avec cinquante au compteur et seize de moyenne et c'est bien payé croyez moi. Pour vous donner une petite idée des pentes, l'une d'elles se prenait à l'aller et au retour d'une boucle technique (c'est à dire un énorme portage avec une corde pour s'aider à monter), tout en freinant pour ne pas risquer de percuter un collègue entrain de grimper, j'ai atteint un peu plus de soixante-sept kilomètres par heure dans la descente...

Cette randonnée d'Ancenis est assurément pour les gros physiques qui n'ont pas froid aux yeux, il y a très peu de bitume, un maximum de chemins souvent techniques avec des zones de franchissement coriaces pour qui n'a pas les jambes et l'expérience, les paysages sont agréables (voir un couple de montgolfières s'élever tranquillement dans les airs au dessus des côteaux alors que l'on roule au milieu des vignes avouez qu'il y a pire, sans parler des bords de Loire) et sans aucuns doutes, on ne peut que progresser à rouler sur ce genre de sortie.

Je vous invite donc à la noter sur vos tablettes pour l'année prochaine.

J'en profite pour dire un grand merci aux organisateurs, participants et spectateurs qui partagent avec nous leurs photos (n°44 et 198, c'est ça de faire des grandes boucles, on a plus de chance de se faire photographier et vu les vitesses folles que nous atteignons, normal qu'on se fasse flasher), c'est toujours aussi sympa de se revoir, souvenir, souvenir...